Avez-vous déjà ressenti ce sentiment d’hésitation, cette petite voix intérieure qui dit :
“Je ne suis pas prête à franchir cette étape.”
”Je ne suis pas prête à travailler avec un coach.”
”Je ne suis pas prête à lancer mon site web.”
”Je ne suis pas prête à faire un Live.”
”Je ne suis pas prête à facturer autant.”
”Je ne suis pas prête à attirer ce type de client.”
Si ces pensées vous sont familières, sachez que vous n’êtes pas seule. Nous avons tous eu ces moments d’incertitude. Cependant, il est temps de comprendre que le “Je ne suis pas prête” n’est qu’une stratégie de votre cerveau pour vous maintenir dans votre zone de confort.
"Je ne suis pas prête" : une réaction basée sur la peur
Dire constamment “Je ne suis pas prête à facturer. Je ne suis pas prête à faire une refonte complète de mon site web. Je ne suis pas prête à travailler avec un coach business. Je ne suis pas prête à recruter un(e) assistant(e) virtuel(le).” est une réponse basée sur la peur.
C’est une façon de vous empêcher de grandir et de jouer petit. Laissez-moi partager une anecdote personnelle de mes débuts en entrepreneuriat. Lorsque j’ai lancé mon business à côté de mon emploi en tant qu’exécutive, tout semblait bien se dérouler. Cependant, un imprévu est venu chambouler mes plans : mon patron est revenu sur ces mots et m’a fait du chantage sur mon visa pour que j’arrête mon business.
Je peux dire que je n’étais pas prête à ca.
S'engager pleinement malgré la peur
Face à cette situation dangereuse, je devais décider si je prenais mon business au sérieux ou si je restais dans mon emploi. Malgré la tentation de l’option la plus simple, je me suis rappelée pourquoi je voulais quitter mon travail salarié : je rêvais de travailler de chez moi, de pouvoir gérer mon emploi du temps et bâtir une vie selon mes propres conditions.
Bien que je ne me sentais pas prête, bien que j’aie ressenti de la peur, j’ai décidé de m’engager pleinement et de tout faire pour que mon entreprise fonctionne. Passant du “confort” de l’entreprise vers le monde en ligne, je n’étais pas prête pour cette évolution en octobre 2021.
Je connaissais la gestion d’une entreprise, mais je ne connaissais pas certaines choses qui me semblent faciles maintenant. Je ne savais pas comment attirer des clients de manière constante, j’avais pratiquement personnes dans ma liste d’e-mails, je ne me montrais presque pas etc… Malgré ca, je n’étais pas prête à me cacher.
Et c’était effrayant parce que je n’étais pas prête, je ne pensais pas que tout irait bien. J’avais très peur, mais je l’ai fait quand même.
Même quand on n'est pas prête, il faut agir.
Mon premier atelier été un live via Google meet que je ne maitrisais pas plus que ça. C’était une expérience terrifiante.
J’avais tellement peur et je me répétais sans cesse : “Je ne suis pas prête à faire ça, je vais tout gâcher”. J’avais le cœur serré. Et parler de ne pas être prête, j’ai dû déplacer des montagnes pour que cet atelier ait lieu.
Je n’étais pas prête, mais je l’ai fait quand même.
Je l’ai fait quand même, même si ma voix vacillait, que mes mains tremblaient. J’ai fini l’atelier, et toutes les émotions sont redescendues. C’était comme si j’avais été écrasée, j’étais tellement épuisée. C’était comme cette immense sensation de “ah, je l’ai fait. On dirait que tu es monté en haut de la montagne”.
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J'étais terrifiée, je ne pensais pas être prête à facturer ça.
Je me souviens de la première cliente qui a payé le tarif initial de 1950 euros pour mon programme individuel de 6 mois. J’étais terrifiée, mais j’ai facturé ce montant. Chaque fois que je mentionnais ce chiffre, je ressentais le besoin de reculer, de baisser le prix.
Qui étais-je pour demander 1950 euros pour 6 mois ? Je pensais qu’elles allaient me trouver ridicule. Je n’étais pas prête, mais j’ai facturé ça. J’ai facturé 1950 euros, ou 390 par mois, pour que les gens puissent travailler avec moi.
J’ai réussi à dire le montant la première fois, et la deuxième fois, et la troisième fois. Et quelques mois plus tard, j’avais rempli mon accompagnement avec des clientes incroyables qui étaient ravies de travailler avec moi.
CEOs, j’avais peur à chaque fois que je leur disais à quoi ça ressemblerait de travailler avec moi.
En fait, toutes les parties de moi voulaient reculer dans ces conversations avec les gens et dire “si c’est trop cher, peut-être pourrions-nous le faire pour environ 300 euros…”. Toutes les parties de moi voulaient le faire parce que c’était effrayant, c’était bien en dehors de ma zone de confort.
Passer à la vitesse supérieure malgré l'appréhension
Le passage suivant a été de faire passer mon entreprise à ces fameux 5K par mois pour remplacer mon ancien salaire. J’avais tendance à partir dans tous les sens et rien n’etait bien stable dans mon business.
De plus, je savais que je me rapprochais d’une échéance. Je devais rendre cette entreprise rentable. Sinon, je n’aurais pas le choix, je devrais retourner au salariat. J’ai compris qu’il y avait une courbe d’apprentissage devant moi, et j’avais besoin de quelqu’un pour la raccourcir. C’est pourquoi malgré mes doutes et mes finances limités, j’ai suivi un programme d’une mentore business.
Je savais que ce serait beaucoup plus facile si j’avais quelqu’un qui pourrait dire voici ce que tu dois faire ensuite.
Leçon apprise : l'importance de surmonter le "Je ne suis pas prête"
Toutes ces expériences de “Je ne suis pas prête” illustrent la principale raison pour laquelle les femmes freinent leur progression dans leur entreprise. Que ce soit la refonte de mon branding, storytelling ou des défis financiers, chaque fois que je me suis dit “Je ne suis pas prête”, j’ai su que c’était le signe que je suivais la bonne voie.
Se réinventer, sortir de sa zone de confort, investir des sommes importantes dans une refonte totale, tout cela peut sembler effrayant. Mais c’est en surmontant ces peurs que j’ai propulsé mon entreprise vers de nouveaux sommets.
Conclusion : Osez, même quand vous n'êtes pas prête
En fin de compte, nous ne serons jamais prêtes, et c’est normal. Le tout est d’agir malgré la peur. Que ce soit lors de votre premier Live, de votre premier atelier ou lors de discussions tarifaires avec des clients potentiels, vous ressentirez de l’appréhension.
Mais la bonne nouvelle, c’est qu’ils ne sont que des sentiments et ils ne sont que temporaires. Désormais, je considère ces moments comme des indicateurs que je suis sur la bonne voie.
Ils marquent la prochaine étape à franchir pour atteindre mes objectifs entrepreneuriaux. Vous n’êtes pas seule dans cette aventure. Nous avons tous à surmonter nos peurs, faire face à l’inconnu et réaliser nos rêves.
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